SAINT-TROPEZ FOREVER - éditions Martine Gossieaux, 2010.

   En 1964, aprés avoir publié ses deux premiers albums, Jean-Jacques Sempé découvre Saint-Tropez où il séjournera durant plusieurs étés.
La campagne le séduit et l’ambiance l’amuse. L’entomologiste épingle dans ses carnets une société qui fait tout pour se distraire, avec l’insouciance que permet l’époque. On fume, on boit, on danse, on aime vivre "sans souci" à Saint-Tropez.
Sempé observe, acteur et spectateur d’un monde qui se cache derrière les lunettes et les fêtes.
Les dessins de ce livre, pour la plupart inédits, et accompagnés d’un entretien avec Marc Lecarpentier disent le vrai parce qu’ils dépassent les apparences.
Jamais méchants, refusant tout jugement hâtif, ils mettent à bonne distance la réalité d’un temps qu’on pourrait croire disparu, mais qui résiste à toutes les crises, en faisant mine d’oublier le réel.
Saint-Tropez pour toujours. Saint-Tropez forever...

SEMPE A NEW YORK - éditions Denoël / éditions Martine Gossieaux, 2009.

   En 1978, paraît pour la première fois un dessin de Sempé en couverture du célèbre New Yorker magazine.  Sempé à New York est plus qu’un nouvel album de Sempé, parce qu’il donne à voir l’intégralité des 101 couvertures publiées par le New Yorker, mais aussi de nombreux dessins inédits.
Si Sempé est surtout reconnu en France pour sa production en noir et blanc, son travail méconnu pour le New Yorker fait jaillir la couleur à l’aide de l’aquarelle, de la gouache, du pastel avec une force remarquable. En complément, un long entretien avec Marc Lecarpentier, ancien directeur de Télérama, auquel Sempé collabora régulièrement, ouvre le livre.
Avec une rigoureuse mémoire et un humour vigilant, Sempé y dit ses grandes angoisses et ses petits bonheurs face au défi d’une collaboration régulière avec le fameux magazine américain auquel il rêvait de participer depuis son adolescence.

LA PASSION DU DESSIN D'HUMOUR par Martine Gossieaux, éditions Buchet-Chastel, 2008.

   Il y a dix huit ans, rue de l’Université à Paris, Martine Gossieaux a ouvert une galerie de dessins d’humour.
Elle présente ici un florilège de ses dessinateurs favoris, célèbres ou méconnus. Ce livre se présente ainsi comme une anthologie subjective où nous retrouvons Charles Addams, Peter Arno, Ludwig Bemelmans, Benoît Van Innis, Abe Birnbaum, Bob Blechman, Bosc, Chaval, Sam Cobean, Copi, André François, Edward Gorey, Edward Koren, Jean-Marc Reiser, Raymond Savignac, Ronald Searle, Jean-Jacques Sempé, William Steig, Saul Steinberg, Tetsu, James Thurber et Roland Topor.
   Un humour « intemporel » les rassemble ici ; une élégance où le ricanement est absent, au profit du rire, du sourire, d’un esprit et d’une poésie qui se font rares.

   L’ouvrage qui inaugure les Editions Martine Gossieaux, Portraits de mes amis, est la mise en rapport de deux mondes parfaitement complémentaires : celui du dessinateur Sempé et celui de Philippe Caubet, l’auteur. Le lien entre ces deux univers pourtant dissemblables, est si fort que le texte ne paraît pas pouvoir exister sans le dessin et réciproquement.